Abstract:
Les ouvrages maçonnés, en pierre ou en brique, sont largement présents dans le patrimoine français. Leur esthétique, leur qualité, leur durabilité, mais aussi les enjeux de sécurité et d’économie des ressources sont autant de raisons qui motivent les efforts de préservation. Cependant, l’hétérogénéité et l’anisotropie de la maçonnerie rendent ces ouvrages difficiles à modéliser, et de nombreux projets de recherche s’emparent actuellement de cette thématique à travers le monde. Dans le cadre de l’ANR Menhir, cette thèse cherche à contribuer à la connaissance du comportement des ponts en pierre.
Lors de ce séminaire, les différents approches employées dans la thèse seront présentées dans leur état d’avancement actuel. Les aspects expérimentaux seront mis en avant au travers de deux sujets : tout d’abord celui de l’enjeu des mesures par imagerie sur des ouvrages en conditions réelles, en s’appuyant sur l’exemple du chantier démonstrateur du pont d’Osserain. Ensuite celui de l’élaboration d’un protocole expérimental d’essai sur des maquettes de pont en pierre, passant de la petite échelle à la grande échelle. Pour finir, les différentes solutions de modélisation numérique seront abordées avec un accent sur le calcul à la rupture.
Short bio:
Suzanne Léonard a découvert les enjeux autour de la préservation des ouvrages en maçonnerie lors de ses études d’ingénierie en génie civil. Elle approfondit actuellement ce sujet grâce la thèse qu’elle réalise depuis 2024 au laboratoire Navier sur le sujet de l’évaluation de la capacité portante des ponts en maçonnerie existants. Elle aborde ce sujet sous l’angle théorique et numérique par le calcul à la rupture, mais aussi sous l’angle expérimental avec la réalisation de différentes campagnes d’essais sur des modèles de ponts.
